La LuciOle

Hémiplégique de naissance, j’ai choisi d’accompagner les individus qui se sentent « différents » ou qui vivent l’expérience de la différence (aidance familiale).

Comment? Par l’intermédiaire du coaching.

Le coaching est un espace puissant qui permet aux individus de se reconnecter avec leurs propres ressources et de se mettre en action pour atteindre leurs objectifs.

Le coaching peut donc accompagner les individus qui souhaitent illuminer leurs différences et faire cohabiter sereinement forces et faiblesses.

En effet, le handicap renvoie à ces notions de forces et de faiblesses. Pour moi les deux entités sont importantes, tout est une question de compensation et d’équilibre,

Il est vrai que de prime abord, le handicap renvoie à la faiblesse, et ceci doit être accepté.
Le faiblesse est définie comme  » le manque de force, de vigueur », « le manque de capacité », « l’incapacité à se défendre »….
bref c’est pas reluisant vu comme ça!
MAIS!
Si l’on se PERMET de se plaindre, de trouver cela INJUSTE, de prendre le TEMPS de chouiner un peu sur notre condition d’handicapé.e, si l’on est ok pour dire que ce handicap, en effet, concrètement renvoie à nos faiblesses et nos fragilités…….. le chemin vers la résilience est déjà bien entamé.

La résilience renvoie à l’acceptation: accepter sa condition de « personne en situation de handicap » afin de la vivre de façon bienveillante et la 𝘀𝘂𝗯𝗹𝗶𝗺𝗲𝗿!

Pour accepter sa situation et avancer sereinement, je vais paraphraser Alexandre Jollien qui conseille 3 étapes (iphilo:.fr « Handicap et différence : la leçon d’Alexandre Jollien » 22/02/2021 par Maël Goarzin ):

1) Prendre conscience de sa faiblesse ou de sa différence. Connaître sa faiblesse est nécessaire si l’on veut en tirer profit, si on veut la dépasser.

 2) Accepter sa faiblesse ou sa différence. Nier sa faiblesse ou sa différence ne la fera pas s’en aller. S’accepter tel que l’on est, dans sa faiblesse ou sa différence, est une étape nécessaire pour aller de l’avant. 

3) Demander de l’aide aux autres, car, face aux difficultés, je ne suis pas seul : autrui peut me venir en aide, si j’ose lui demander. Mais pour cela, il faut avoir pris conscience de sa faiblesse et l’avoir accepté, afin d’être capable de demander de l’aide

Personnellement j’ai mis en place des stratégies de compensation, je les ai conscientisées, je les ai développées et j’ai trouvé le juste équilibre de mes faiblesses: c’est ce qui fait ma force !

Les faiblesses sont compensées, les forces se développent et l’équilibre se construit.

Si vous souhaitez travailler vos compensations et illuminer vos différences, n’hésitez pas à me contacter pour co construire votre programme d’accompagnement.